Cet été, l’Association pour la protection des espaces verts de L’Île-Bizard a participé à un projet mondial initié par des chercheurs en écologie de l’université Deakin, en Australie, suite à une recommandation de nos alliés Sauvons L’Anse-à-l’Orme. Ce fut une aventure palpitante!
Il s’agit du TeaComposition H2O – Global Aquatic Litter Decomposition Initiative. La recherche consiste à mesurer sur l’ensemble de la planète l’impact du climat, des inondations et d’autres facteurs sur la décomposition du sol en milieu aquatique, donc sur les cycles de carbone et les gaz à effet de serre émis par ces milieux. Ce sont des recherches scientifiques poussées qui visent à mieux comprendre la dynamique complexe des changements climatiques.
Les échantillons de sol sont collectés à l’aide de sachets de thé! En effet, le thé – que nous avons préalablement séché – s’imbibe du liquide dans le sol. Nous recueillerons ensuite les sachets après 3, 6, 12, 24 et 36 mois pour les envoyer à l’université Deakin aux fins d’analyse.
Michela après l'installation
Le séchage des sachets de thé
L'étiquetage des sachets de thé
La pesée des sachets de thé
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Michela après l'installation
Michela après l'installation au Parc-nature du Bois-de-L'Île-Bizard -
Le séchage des sachets de thé
Marie-C. mettant les sachets au four -
L'étiquetage des sachets de thé
Michela et Marie-C. au lab d'Ira Tanya Handa (UQAM) -
La pesée des sachets de thé
Émily au lab d'Ira Tanya Handa (UQAM)
C’est ainsi que deux équipes de bénévoles de l’APEVIB, composées d’Emily Brown (biologiste), Michela Artizzu (formée en inventaire et recherche en biologie), David Kalant (biochimiste) et Marie-Chantal Scholl (coordonnatrice pour l’APEVIB), se sont rendus cet été dans le parc-nature du Bois-de-L’Île-Bizard et dans le parc-nature du Cap-Saint-Jacques à L’Île-Bizard pour y planter des sachets de thé, les deux pieds et les deux mains dans la boue!
Nous sommes très excités de faire partie de ce projet planétaire, qui nous rappelle que notre belle île fait partie de l’écosystème mondial!
Alors, si vous tombez sur des fanions orange en vous baladant d’ici les trois prochaines années, pensez à nous, aux poches de thé et à nos voisins de l’Australie!
Site 1 du Parc-nature du Cap-Saint-Jacques à l'Île-Bizard
Site 2 du Parc-nature du Cap-Saint-Jacques à l'Île-Bizard
Site 1 du Parc-nature du Bois-de-l'Île-Bizard
Site 3 du Parc-nature du Cap-Saint-Jacques à l'Île-Bizard
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Site 1 du Parc-nature du Cap-Saint-Jacques à l'Île-Bizard
Site 1 du Parc-nature du Cap-Saint-Jacques à l'Île-Bizard -
Site 2 du Parc-nature du Cap-Saint-Jacques à l'Île-Bizard
Parc-nature du Cap-Saint-Jacques dans un affluent de la rivière des Prairies -
Site 1 du Parc-nature du Bois-de-l'Île-Bizard
Les sachets de thé au grand marais de L'Île-Bizard -
Site 3 du Parc-nature du Cap-Saint-Jacques à l'Île-Bizard
Parc-nature du Cap-Saint-Jacques à la descente de bateau
Un très très grand merci aux bénévoles de l’APEVIB et à Ira Tanya Handa, professeure au département des sciences biologiques de l’UQÀM, et à ses assistantes Alison et Katherine, pour nous avoir donné accès à son laboratoire!